Le programme de bourses d’études en traumatologie et en orthopédie pour les femmes chirurgiennes, a pour objectif de remédier à la pénurie de femmes chirurgiennes. En effet, à l’échelle mondiale, seulement 6 % des chirurgiens en traumatologie et en orthopédie (T&O) sont des femmes. Nous nous sommes engagés à faire progresser l’objectif 5 du développement durable : « Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles ». En partenariat avec le Collège des chirurgiens d’Afrique orientale, centrale et australe (COSECSA), nous soutenons les femmes chirurgiennes pour leur formation en T&O et renforçons leurs compétences en T&O, en Afrique subsaharienne dans les 14 pays membres du COSECSA. Cette campagne contribue à améliorer l’accès aux traitements chirurgicaux pour les patients qui en ont le plus besoin. Grâce à ces opportunités de formation, nous contribuons à faire progresser le nombre de femmes chirurgiennes en T&O.
Dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, les guérisseurs traditionnels assurent une part importante des premiers soins apportés aux fractures. Malheureusement, les traitements effectués entraînent souvent de graves complications, qui se traduisent par une amputation, une invalidité permanente ou la mort. L’AO Alliance a lancé des recherches cliniques en Éthiopie et au Ghana en 2020, pour estimer l’incidence des complications graves associées aux pratiques de médecine traditionnelle et établir la faisabilité d’une formation formelle des guérisseurs traditionnels et leur intégration ultérieure dans le système de soins de santé. Grâce à ces études, l’AO Alliance cherche à mettre en place des projets similaires dans d’autres pays, avec pour objectif principal de réduire le nombre de décès et d’incapacités liés aux interventions des guérisseurs traditionnels.
